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18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 14:19

Au cinéma GRAND ECRAN de Libourne

Prix des places 5 € pour tous

 

«  TETRO »  (2009) V.O.S.T.

 

 tetro.jpg

film américain, argentin de Francis Ford Coppola

avec Vincent Gallo, Alden Ehrenreich, Maribel Verdu…

durée 2h 07 min

 

Tetro est un homme sans passé. Il y a dix ans, il a rompu tout lien avec sa famille pour s'exiler en Argentine.
A l'aube de ses 18 ans, Bennie, son frère cadet, part le retrouver à Buenos Aires.
Entre les deux frères, l'ombre d'un père despotique, illustre chef d'orchestre, continue de planer et de les opposer.
Mais, Bennie veut comprendre. A tout prix. Quitte à rouvrir certaines blessures et à faire remonter à la surface des secrets de famille jusqu'ici bien enfouis.
Avec Tetro, Coppola signe son grand retour à Cannes en tant que réalisateur depuis sa seconde Palme d'Or pour Apocalypse Now. Toutefois il ne présentait pas le film en Sélection officielle mais dans le cadre... de la Quinzaine des réalisateurs où le film a fait l'ouverture en mai 2009.
Le réalisateur raconte comment le film s'est peu à peu imposé à lui : "J'avais déjà une idée de l'histoire grâce à quelques pages de notes rédigées il y a très longtemps. Il y était question d'un adolescent parti à la recherche d'un frère aîné qui avait rompu brutalement tout lien avec sa famille. J'avais envie de situer le film dans une ville étrangère et j'ai choisi Buenos Aires tout simplement parce que j'y aime la musique, la culture et la nourriture. C'est ce petit fragment de récit que j'ai commencé à développer, alors que j'étais en plein montage de L'Homme sans âge"
La famille a toujours eu une place importante dans le cinéma de Coppola (cf. Le Parrain, Rusty James) Tetro pourrait même avoir des résonances autobiographiques : "Je crois plutôt qu'il y a dans tous les personnages une partie de moi, de mon frère, peut-être même de mon père..." explique Coppola."J'ai vécu les sentiments et les rivalités que je dépeins à l'écran, mais l'histoire du film n'a rien à voir avec la mienne. Par exemple, mon père Carmine était un compositeur talentueux, certainement trop centré sur lui-même pour être un artiste accompli, mais c'était un homme très doux, un père merveilleux : tout l'inverse de celui que je décris dans le film !"
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18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 14:15

Au cinéma GRAND ECRAN de Libourne

Prix des places 5 € pour tous

 

«  LE PERE DE MES ENFANTS »  (2009)

le_p-re_de_mes_enfants.jpg 

film français de Mia Hansen-Love

avec Chiara Caselli, Louis-Do de Lencquesaing, Alice de Lencquesaing…

durée 1h 50 min

Grégoire Canvel a tout pour lui. Une femme qu'il aime, trois enfants délicieuses, un métier qui le passionne. Il est producteur de films. Révéler les cinéastes, accompagner les films qui correspondent à son idée du cinéma, libre et proche de la vie, voilà justement sa raison de vivre, sa vocation. Grégoire y trouve sa plénitude, il y consacre presque tout son temps et son énergie. Hyperactif, il ne s'arrête jamais, sauf les week-end qu'il passe à la campagne en famille : douces parenthèses, aussi précieuses que fragiles. Avec sa prestance et son charisme exceptionnel, Grégoire force l'admiration. Il semble invincible. Pourtant sa prestigieuse société de production, Moon Films, est chancelante. Trop de films produits, trop de risques pris, trop de passifs; les menaces se précisent. Mais Grégoire veut continuer d'avancer, coûte que coûte. Jusqu'où cette fuite en avant le conduira-t-il ? Un jour, il est obligé de voir la réalité en face. Alors surgit un mot : l'échec. Et une grande lassitude, qui va bientôt, secrètement, prendre la forme du désespoir.
Le père de mes enfants montre le monde du cinéma, dans son versant plus concret et moins glamour que ce que proposent habituellement les films sur le sujet. "(...) j'ai pensé qu'un film sur un producteur pourrait être un film sur le travail, sur l'engagement, sur l'amour et sur la vie", note Mia Hansen-Love. "La plupart du temps, quand je le vois représenté dans un film, ce n'est pas le cinéma comme je le comprends et le vis au quotidien, c’est davantage un fantasme très éloigné de moi. J'ai eu d'autant plus de plaisir à mettre en scène le monde du cinéma selon mon expérience et ma perception, qu'il y avait de ce point de vue un boulevard : une matière humaine passionnante, et vierge. Si l'argent occupe une place importante dans le film c'est, il me semble, par réalisme .Par quelque bout qu'on le prenne, le métier de producteur est indissociable de la préoccupation de l'argent (...) Pour le producteur, la course après les financements peut devenir aliénante, conduire à un écartèlement (je ne parle ici que des producteurs aspirant à produire des films d'artistes). Avec, d'un côté une vision ambitieuse et noble de leur métier ; et de l'autre, une grande solitude, une asphyxie économique et morale (...)"
Si Le Père de mes enfants s'inspire de la vie d' Humbert Balsan, il ne s'agit pas d'un biopic. Mia Hansen-Love explique : "En un an, j'ai dû le voir une quinzaine de fois, tout au plus. Je l'ai donc peu connu. Je n'ai pas essayé d'en savoir davantage (...) Je me suis laissée guider par des sentiments, des intuitions sans chercher à savoir si ces dernières étaient conformes à la réalité. Si j'ai essayé d'être juste et précise quant à la représentation du monde de la production indépendante en France, je n'ai pas enquêté sur la vie privée d'Humbert Balsan, dont je ne savais rien. Et je crois que c'est ma distance, mon ignorance totale de son intimité qui m'ont permis de me sentir libre, d'écrire un film de fiction. De plus, je tenais à ce que le suicide de Grégoire Canvel reste en partie mystérieux. L'énigme m'intéressait plus que son élucidation. Bien sûr, il y a un contexte qui est loin d'être anodin : la faillite économique. Ce contexte est primordial, mais il n'enlève rien au mystère de l'être humain capable d'un tel passage à l'acte, d'une telle violence contre soi. "
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18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 10:29

Au cinéma GRAND ECRAN de Libourne

Prix des places 5 € pour tous

 

«  LA MERDITUDE DES CHOSES »  (2008) V.O.S.T.

la merditude des choses 

film belge de Félix Van Groeningen

avec Johan Heldenberg, Koen De Graeve, Pauline Grossen…

durée 1h 48 min

Gunther Strobbe a 13 ans et une vie compliquée. Le jeune garçon partage le toit de sa grand-mère avec son père et ses trois oncles. Quotidiennement, il baigne dans un climat de beuveries effrénées, de drague éhontée et de glande constante... Tout porte à croire qu'il subira le même sort, a moins qu'il ne parvienne à se "démerder" de là...
La Merditude des choses est adapté d'un best-seller de Dimitri Verhulst intitulé De Helaasheid der Dingen. Ce récit autobiographique avait fait beaucoup de bruit lors de sa publication en 2006. Les lecteurs flamands et néerlandais l'ont accueilli comme la sensation littéraire des années 2000 et il a été récompensé par de nombreux prix littéraires. Il a été traduit en plusieurs langues.

A l'origine, le réalisateur Felix Van Groeningen était à la recherche d'un livre à transposer au cinéma. "Je ne suis pas un lecteur assidu, mais j'avoue être tombé amoureux des oeuvres de Dimitri Verhulst, raconte le cinéaste. Il écrit les livres que j'aurais aimé écrire moi-même, mais pour l'écriture desquels je n'ai pas le bagage nécessaire. Il est singulièrement dur et pourtant poétique, ce que je trouve super beau. Il ose aller plus loin, écrit ce que d'autres n'osent pas dire. Il met en lumière toutes les failles humaines : sans compromis, mais avec humour. Il met les gens dans l'embarras, mais les accueille simultanément de manière positive. Je me suis senti conquis. Sa manière de structurer me plaît aussi beaucoup. Ce n'est qu'à la fin que vous découvrez l'unité de ce qui semblait, a priori, un récit décousu. Après trois chapitres, j'étais persuadé que La Merditude des choses était impossible à adapter. Mais après avoir terminé le livre, j'ai vu les choses autrement. C'est dans les trois derniers chapitres que l'on décèle tout le sens de l'oeuvre. J'ai même pleuré en les lisant. Toute la vulgarité, toutes les anecdotes piquantes de la première partie trouvent enfin leur place."

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17 décembre 2009 4 17 /12 /décembre /2009 19:40

Au cinéma GRAND ECRAN de Libourne

Prix des places :  5 € pour tous

 

« THE LIMITS OF CONTROL » (2009) V.O.S.T.the-limits-of-control.jpg

 

film américain de Jim Jarmusch

avec Isaach de Bankolé, Alex Descas, Jean François Stévenin…

durée 1h 56 min

 

L'histoire d'un mystérieux homme solitaire, dont les activités restent en dehors de la légalité. Il est sur le point d'achever une mission, dont l'objet n'est pas dévoilé. A la fois concentré et rêveur, notre homme accomplit un voyage à travers l'Espagne, mais aussi à l'intérieur de sa conscience...
Le rôle principal de Limits of Control est interprété par un acteur familier de l'univers de Jim Jarmusch : Isaach de Bankolé. L'acteur incarnait le vendeur de glaces jovial de Ghost Dog: la voie du samourai et a joué dans un segment de Night on Earth, ainsi que dans un des courts métrages de Coffee and cigarettes. Il y avait pour partenaire Alex Descas, qu'on retrouve dans ce film. Le réalisateur a aussi fait appel à Bill Murray, héros de son film précédent, Broken Flowers, dans lequel figurait Tilda Swinton, elle aussi à l'affiche de son nouveau film. Enfin, vingt ans après Mystery Train, Jarmusch dirige l'actrice japonaise Youki Kudoh et, une fois encore, elle est dans un train...
Jim Jarmusch travaille pour la première fois avec le grand chef opérateur Christopher Doyle, connu pour sa collaboration avec Wong Kar-Wai (Chungking Express, In the Mood for Love...) On lui doit aussi -entre autres...-la photo de Paranoid Park de Gus Van Sant, Jarmusch et Doyle avaient déjà travaillé ensemble sur le clip des Raconteurs Steady as she goes.
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16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 17:03

Au cinéma Grand Ecran de Libourne

Prix des places : 5 euros pour tous

 

«  KINATAY »  (2009) V.O.S.T.kinatay.jpg

 

film philippin de Brillante Mendoza

avec Coco Martin, Julio Diaz, Mercedes Cabral…

durée 1h 50 min

 

Peping, étudiant en criminologie, est recruté par son ancien camarade de classe, Abyong, pour travailler en tant qu'homme à tout faire au service d'un gang local de Manille. Cette activité lui permet de gagner de l'argent facilement pour faire vivre sa jeune fiancée, étudiante elle-aussi, qu'il a décidé d'épouser. Mais pour ça, il lui faut encore plus d'argent. Abyong propose alors au jeune homme de s'engager dans une "mission spéciale", particulièrement bien rémunérée...

Le film a remporté le prix de la mise en scène au Festival de Cannes 2009.

 

Kinatay tire son histoire d'une rencontre de Brillante Mendoza: « Pendant la préparation de mon film Slingshot,j'interviewais des petits escrocs et je suis tombé par hasard sur la confession d'un étudiant en criminologie qui avait vécu une expérience similaire à celle vécue par le personnage de Peping dans le film.  J'ai été fasciné en écoutant le témoignage de ce jeune homme »

Brillante Mendoza a apporté un soin particulier à l'esthétique du film : « J’avais des intentions très précises non seulement sur le traitement narratif du passage du jour à la nuit dans Kinatay, mais aussi sur la création de l'univers esthétique des décors, des costumes et de la réalisation qui recouvre tout l'esthétique de l'image. Je voulais que la luminosité et l'aspect joyeux du jour tranchent avec la noirceur et le suspense des scènes nocturnes. »

Le van de Kinatay a un rôle particulier, qui a nécessité beaucoup de soins de la part du réalisateur : « Il y a plusieurs scènes se déroulant à l'intérieur du van des criminels. L'équipe lumière devait rester sur le toit du véhicule en marche pour éclairer le visage des acteurs à l'intérieur. La source principale venait des lampadaires et des phares des voitures. Les micros étaient montés à l'intérieur du van. » 

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16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 16:27
EN AVANT PREMIERE

 

Au cinéma GRAND ECRAN de Libourne

Prix des places 5 € pour tous

 

 «  A SERIOUS MAN »  (2008) V.O.S.T.

 serious-man.jpg

film américain de Joel et Ethan Coen

avec Michael Stuhlbarg, Sari Linnick, Richard Kind…

durée 1h 45 min

 

En 1967, Larry Gopnik, un professeur du Middle West, voit sa vie se dégrader après que sa femme ait décidé de le quitter et que son frère, socialement inadapté, refuse de quitter la maison

 

L'un des registres préféré des frères Coen est celui de la comédie dramatique. Avant Serious Man, ils  s'étaient déjà illustrés dans ce genre avec Burn After Reading (2008) ou Ladykillers (2004) en donnant une vision critique des Etats-Unis en mettant l'accent sur le cynisme des personnages face à des situations imprévues aux conséquences souvent dramatiques.
Alors que leur précédent Burn After Reading sorti en 2008 comptait un casting de stars, le casting du film Serious Man n'est composé que d'acteurs et actrices moins connus du grand public, voire même inconnus sur grand écran.

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19 novembre 2009 4 19 /11 /novembre /2009 00:12

Au cinéma GRAND ECRAN de Libourne

Prix des places : 5 € pour tous

 

«  SIN NOMBRE »  (2009) V.O.S.T.

 

film mexicain, américain de Cary Fukunaga

avec Edgar Flores, Paulina Gaitan, Kristian Ferrer…

durée 1h 36 min

Sin Nombre a reçu, ex-aequo avec Precious de Lee Daniels, le Prix du Jury lors de la 35ème édition du Festival de Deauville. Le film a aussi obtenu les prix de la meilleure réalisation et de la meilleure direction artistique dans la catégorie film dramatique au Festival du Film Indépendant de Sundance 2009.
Au Honduras, la jeune Sayra retrouve son père après une longue séparation. Elle va enfin réaliser son rêve, émigrer avec lui et son oncle aux Etats-Unis.
Au Mexique, Casper est membre de la " Mara ", l'un des terribles gangs d'Amérique Centrale. Pour venger la mort de sa fiancée, il tue un chef de bande et prend la fuite. Sur le toit du train qui file vers le Nord, entourés de centaines de candidats à l'émigration, Sayra et Casper se rencontrent. Il fuit son passé criminel, elle espère un avenir meilleur: parviendront-ils à échapper ensemble à leur destin et à franchir la frontière ?
Durant l'été 2005, le réalisateur et son équipe se sont rendus au Chiapas et à Tapachula pour se rendre compte des conditions de vie des immigrés : "Nous avons rencontré des immigrés dans des gares, des dépôts, des foyers, explique-t-il, dont un qui est réservé à ceux qui ont été blessés dans les trains : des gamins de 16 ans qui ont perdu leurs deux jambes, par exemple. Ces gens-là étaient en route vers le Nord, vers une vie nouvelle pour eux et leur famille et ils se retrouvent immobilisés et blessés, loin de tout." Pour peaufiner le scénario, Il a également effectué trois voyages en train qui ne furent pas de tout repos puisqu'il a subit des attaques de bandits, tout comme dans le film. Il est aussi allé à la rencontre de gangs qui ont participé au trafic clandestin d'immigrés.
Sin Nombre est le premier long métrage de Cary Fukunaga. Celui-ci a par ailleurs déjà réalisé deux courts métrages : Victoria para chino qui a obtenu le prix du meilleur court métrage au Festival de Sundance 2005 et Kofi en 2003. Avant de mettre en scène, le cinéaste a également joué les directeurs de la photographie sur différents tournages.

 

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19 novembre 2009 4 19 /11 /novembre /2009 00:07

Au cinéma GRAND ECRAN de Libourne

Prix des places : 5 € pour tous

 

«  L’IMAGINARIUM DU DOCTEUR PARNASSUS »  (2007) V.O.S.T.

 

film français, canadien de Terry Gilliam

avec Heath Ledger, Johnny Depp, Jude Law…

durée 2h 2 min

 

Avec sa troupe de théâtre ambulant, " l'Imaginarium ", le Docteur Parnassus offre au public l'opportunité unique d'entrer dans leur univers d'imaginations et de merveilles en passant à travers un miroir magique. Mais le Dr Parnassus cache un terrible secret. Mille ans plus tôt, ne résistant pas à son penchant pour le jeu, il parie avec le diable, Mr Nick, et gagne l'immortalité. Plus tard, rencontrant enfin l'amour, le Docteur Parnassus traite de nouveau avec le diable et échange son immortalité contre la jeunesse. A une condition : le jour où sa fille aura seize ans, elle deviendra la propriété de Mr Nick. Maintenant, il est l'heure de payer le prix... Pour sauver sa fille, il se lance dans une course contre le temps, entraînant avec lui une ribambelle de personnages extraordinaires, avec la ferme intention de réparer ses erreurs du passé une bonne fois pour toutes...
En 1998 Terry Gilliam avait mis la croisette sous acide avec Las Vegas parano alors en compétition officielle c’est cette fois hors compétition que le réalisateur américain est revenu au 62ème festival de Cannes pour un film qui a failli ne jamais se terminer, endeuillé par la disparition de Heath Ledger. Avec l’appui de trois stars internationales (Johnny Depp, Colin Farrell, Jude Law) L’imaginarium du docteur Parnassus a fini par exister, c’est déjà un miracle
Premier élément à signaler et pas des moindres : Terry Gilliam revient avec un scénario original, chose qui n'était plus arrivée depuis Brazil (Oscar du meilleur scénario en 1986) et Les aventures du baron de Munchausen. C'est donc peu dire que ce projet sort tout droit de l'imagination débridée du cinéaste. Entre Fisher King pour le côté clochard arty et Les aventures du baron de Munchausen pour la féerie de ce théâtre de rue, l'univers visuel du cinéaste reste unique et indémodable. Terry Gilliam invite une nouvelle fois à une friperie des matières, où les miroirs recèlent autant de plaisir que de danger. On entre dans son film comme on pénètre dans un conte gargantuesque où l'imagination n'a pas de limites, où les histoires font tourner le monde. La plus belle idée du film est d'ailleurs celle-ci : tant qu'il y aura des conteurs, l'univers sera protégé du Mal…
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19 novembre 2009 4 19 /11 /novembre /2009 00:01

Au cinéma GRAND ECRAN de Libourne

Prix des places : 5 € pour tous

 

« LONDON RIVER »  (2008) V.O.S.T.                

 

film français, britannique de Rachid Bouchareb

avec Brenda Blethyn, Sotigui Kouyate, Sami Bouajila, Roschdy Zem…

durée 1h 28 min

 

 La rencontre, à Londres, d'Ousmane et Elisabeth, un musulman et une chrétienne, tous deux à la recherche de leur enfant, qui n'a pas donné signe de vie depuis les attentats qui ont endeuillé la capitale britannique. Se connaissaient-ils ? Et font-ils partie des victimes ?...
London River a été présenté en compétition au Festival de Berlin en 2009. Sotigui Kouyate y a décroché le Prix d'interprétation masculine.
Après le projet à gros budget Indigènes, Rachid Bouchareb revient avec une production beaucoup plus légère. « …Tout ce qui m'importait, c'était les personnages. Nous avions un quartier de Londres, deux acteurs, quinze jours, et nous travaillions au jour le jour. Il y avait peu de lumière, une équipe très réduite… »

Le cinéaste précise ses intentions : "Mon film est moins sur les attentats mêmes que sur la rencontre qu'ils engendrent entre ces deux personnages. C'est ça qui est important pour moi, que ces deux personnes qui se rencontrent soient unies par le même problème, leur désir de retrouver leurs enfants respectifs. Et l'histoire se concentre sur ces deux personnes, un homme et une femme, ayant chacune un passé très différent mais qui ont les mêmes peurs, les mêmes angoisses. Il fallait une crise pour les réunir, et cette crise aurait pu être autre chose comme les attentats du 11 septembre, par exemple. London river est d'abord un drame humain, sur la manière dont les gens réagissent à de tels événements, comment ils se trouvent dans un même endroit et se forgent leur relation."

 

Connu avant tout comme acteur de théâtre, notamment aux côtés de Peter Brook,Sotigui Kouyate jouait déjà l'un des rôles principaux de Little Senegal film très remarqué de Rachid Bouchareb  qui date de 2001. Le cinéaste a écrit London river en pensant à lui. Il avait par ailleurs envie de travailler avec Brenda Blethyn depuis qu'il l'avait vue dans Secrets et mensonges de Mike Leigh  (film qui lui avait valu le Prix d'interprétation à Cannes en 1996). Il a attendu un an que l'actrice soit disponible pour tourner le film...

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16 novembre 2009 1 16 /11 /novembre /2009 22:11


Jean-Pierre Bekolo ne sera pas là demain soir et nous n'aurons pas non plus la copie de son film "Les Saignantes " : c'est la mauvaise nouvelle...
Heureusement, Salif Traore sera là l'après-midi pour présenter son film "Faro, reine des eaux" et, c'est la bonne nouvelle, il restera le soir pour la séance de 20 h 30.

Donc, notez bien, demain soir, mardi 17 novembre à 20 h 30, projection du film "Faro, reine des eaux" en présence du réalisateur.
Et n'oubliez pas :

à 19 h 30

Cinéphiles en Libournais est heureux de vous proposer un moment de convivialité avec un pot de l’amitié .

Excusez nous pour cette modification de programme et... à demain !



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