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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 15:55
Bobine du mardi 6 octobre, 20 h 15 : La peur

La peur 2015

Film français, Canadien, de Damien Odoul
Avec N. Rocher, P.Martial Gaillard,etc..
Prix Jean Vigo 2015
Durée : 1 h 33 mn

Gabriel, jeune conscrit, rejoint le front en 1914. Il va vivre l’enfer des tranchées, et connaître la peur qui ravage tous les soldats. Sorti vivant de cette terrible expérience, pleine de fureur et de sang, il va découvrir sa propre humanité.
Le film a remporté le Prix Jean Vigo 2015 du long métrage.
L'oeuvre de Gabriel Chevalier sur laquelle le film se base est le récit d'un jeune homme racontant son expérience de «poilu» au cours de la Première Guerre mondiale. Ce livre, qui a été publié en 1930, a été retiré de la vente en 1939 en raison de la nouvelle entrée en guerre contre l’Allemagne. Il ne fut réédité qu'en 1951, soit 12 ans après.
Afin de rendre son film le plus viscéral possible, le metteur en scène a reconnu avoir conçu_La Peur comme un grand labyrinthe à l'intérieur d'un ventre humain : "C’est le ventre des enfers dont il est question, et rien d’autre. Qui dit enfer dit « Catabase », la descente au pays des ombres de la mythologique grecque, comme une épreuve initiatique. Cette grande destruction dont on parle, le désastre et ses expressions traumatisantes, hallucinatrices, voilà ce que je voulais montrer."
L'un des éléments qui provoquent un intérêt particulier pour la Première Guerre mondiale chez le cinéaste, c'est le fait qu'elle est devenue "un cas d’école pour une réflexion sur ce qui est la matière même de l’Histoire : le poids des morts sur les vivants."

Le cinéma et la Grande Guerre.

La Grande Guerre a suscité une horreur et une réflexion inédites. Au cours de la guerre, des films patriotiques donnent une représentation théâtrale et idéalisée de l’événement, proche des discours officiels, même si les films ne sont pas des commandes officielles. Des réalisateurs très chevronnés comme Léonce Perret, tournent des fictions patriotiques dès le début de la guerre. Une page de gloire (L.Perret, 1915). Les Américains furent les premiers à produire de grands films historiques de fiction sur la guerre. Dès 1918, D. W. Griffith (Les Cœurs du monde), montre l'idylle d'un soldat d'origine américaine et d'une Française, et C.Chaplin signe Charlot soldat. Entre-temps, Abel Gance a signé J'accuse (1919). Blaise Cendrars, qui a combattu et a perdu un bras au front, est conseiller d’Abel Gance. Insensiblement, le discours sur la Grande Guerre va changer. Hollywood se détache du pouvoir et ses films accompagnent l'évolution des mentalités. Au milieu des années 1920 l'Allemagne revient dans le concert des nations. En 1928 la France et l’Allemagne fêtent le dixième anniversaire de l’Armistice. Parmi les nombreux films réalisés autour de cette commémoration, R. Bernard adapte Roland Dorgelès (Les Croix de bois, 1932) et J. Renoir prône la solidarité entre troupes des deux côtés dans La Grande Illusion (1937). Aux Etats-Unis, R.Walsh réalise Au service de la gloire (1926), comédie pacifiste. Après la seconde guerre, l'évocation de 14-18 se radicalise encore. S. Kubrick dénonce les boucheries inutiles et le passage des soldats en cour martiale (Les Sentiers de la gloire, 1957). J.Losey prend le parti d'un déserteur dans Pour l'exemple (1962). Dans Les Hommes contre (1970), F. Rosi s'en prend aux offensives inutiles, aux opérations-suicides.

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 15:47
Bobine du lundi 12 octobre, à 20 h 15 : Les secrets des autres.

Les secrets des autres

2015 V.O.S.T

Film américain de Patrick Wang
Avec Wendy Moniz, Trevor St. John, Oona Laurence
Durée : 1 h 43 mn

L'histoire d’une famille hantée par un destin tragique. Une visite inattendue va à la fois rouvrir des blessures enfouies, et offrir une voie de sortie à ce deuil irrésolu.
Pour écrire le scénario qui a servi de base pour_Les secrets des autres, Patrick Wang s’est inspiré du roman du même nom de Leah Hager Cohen, une vielle amie du réalisateur. Il a eu l’idée d’adapter ce livre après avoir assisté à une séance de lecture qui se tenait près de l’avant-première de son tout premier film, In the family.
Pour concevoir Les secrets des autres, Patrick Wang s’est fortement inspiré de L’Homme sans frontière. Il admire ce film pour son élégante complexité et son montage évocateur sur le plan psychologique. Il a été aussi influencé par l’intimité et les couleurs qui se dégagent des tableaux du célèbre artiste Edward Hooper.
Le film a été tourné dans un Super 16 délavé par le chef opérateur Frank Barrera, après deux mois de répétitions et un tournage express de deux semaines seulement. Il n’y a pas eu de retour sur moniteur, le long-métrage a été quasiment filmé à l’aveuglette et sans informer les comédiens du cadre, que ceux-ci ont traversé allègrement.

Soirée présentée et animée par un cinéaste qui rencontrera le lendemain 13 octobre les élèves de la section " Cinéma" du lycée Max Linder, pour une séance de travail sur ce film.

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26 juillet 2015 7 26 /07 /juillet /2015 18:49
Bobine du mardi 1° septembre, 20 h 15 : Les 1001 nuits: L'inquiet

Les 1001 nuits: L'inquiet
2015 V.O.S.T.
Film portugais de Miguel Gomes
Avec C.Alfaiate, A.Luz
,etc..
Durée: 2 h 05 mn

Alors que le Portugal traverse une crise, le cinéaste Miguel Gomes décide de parler de son pays et des troubles qu'il traverse. Incapable de s'acquitter seul de cette tâche, il s'échappe et, face à la colère de son équipe, demande, à la manière de Schéhérazade, de leur raconter plusieurs histoires inspirées par la situation du pays.

Schéhérazade raconte : « Ô Roi bienheureux, on raconte que dans un triste pays parmi les pays où l'on rêve de baleines et de sirènes, le chômage se répand. En certains endroits la forêt brûle la nuit malgré la pluie et en d'autres hommes et femmes trépignent d’impatience de se jeter à l'eau en plein hiver. Parfois, les animaux parlent, bien qu’il soit improbable qu’on les écoute. Dans ce pays où les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être, les hommes de pouvoir se promènent à dos de chameau ..."

Pour nourrir son film, le réalisateur Miguel Gomes a constitué une équipe de journalistes chargée de recueillir des informations. Le long métrage se préparant dans le plus grand secret, leurs recherches et collaborations se sont faites dans le cadre de ce qu'ils ont appelé "le Comité Central". Il raconte : "Le Comité Central vote les propositions d’investigation des journalistes ; informés des priorités du Comité Central, les journalistes négocient avec la production la manière de se rendre sur le terrain (ils leur demandent de l’argent) ; le Comité reçoit des journalistes de nouvelles informations qui résultent de l’investigation et avec celles-ci va tenter de forger une fiction (avec ou sans scénario) qui convient pour servir de conte à Schéhérazade ; dans le plus petit nombre de jours possible, l’équipe de production terrorisée doit garantir les acteurs, planifier les essais, trouver les décors et engager l’équipe technique pour que ce conte puisse être filmé."

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26 juillet 2015 7 26 /07 /juillet /2015 18:46
Bobine du lundi 7 septembre, 20 h 15 : Une seconde mère

Une seconde mère
2015 V.O.S.T.
Film brésilien de Anna Muylaert
Avec R.Casé, M.Joelsas,
...
Durée:1 h 52 mn

Depuis 10 ans, Val travaille comme domestique au sein d'une famille bourgeoise de Sao Paulo. Elle a pratiquement élevé Fabinho, le fils de ses employeurs alors qu'elle a délaissé Jessica, sa propre fille restée dans le Nordeste, sa région d'origine. Bonne élève, Jessica s'apprête à intégrer l'université. Mère et fille se retrouvent donc mais un fossé s'est irrémédiablement creusé entre elles.

La jeune réalisatrice serpente avec aisance dans le décor quasi unique de cette villa où passer une porte, s'asseoir sur une chaise deviennent de mini-rébellions. Surtout, elle ne quitte pas d'une semelle sa comédienne Regina Casé, star en son pays. Avec son regard malicieux et son sourire inébranlable comme un rempart, elle est une Val bouleversante de bonté, qu'on aime voir patauger en pleine nuit dans la piscine des ses patrons... Enfin libérée.

La cinéaste Anna Muylaert a débuté l'écriture du scénario lorsqu'elle est devenue maman, il y a vingt ans. C'est là qu'elle a pris conscience que la plupart des femmes au Brésil engagent des nounous pour s'occuper de leurs enfants tandis qu'elles travaillent. Or, ces nounous ont elles-mêmes des enfants qu'elles ne peuvent élever. Cette situation récurrente au Brésil met en évidence le paradoxe de l'éducation qui règne dans le pays. "Ce paradoxe social m’est apparu comme l’un des plus frappants au Brésil car ce sont toujours les enfants qui en sont les grands perdants tant du côté des patrons que des nounous. En fait, il y a un problème majeur dans le fondement même de notre société : l’éducation. Celle-ci peut-elle réellement exister sans affection ? Cette affection peut-elle s’acheter ? Et, si oui, à quel prix ?", explique Anna Muylaert.Val et Jessica incarnent deux générations différentes au Brésil. La première respecte les traditions anciennes et accepte d'être considérée comme une "citoyenne de seconde classe" comme lui reproche sa fille. Jessica elle, est plus libre, assume ses opinions et revendique son statut de citoyenne plutôt que de le subir. Ces deux femmes sont donc le reflet d'un Brésil en pleine mutation, une personnification assumée et voulue par la réalisatrice.

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26 juillet 2015 7 26 /07 /juillet /2015 18:43
Bobine du mardi 15 septembre, 20 h 15 : Que viva Eisenstein

Que viva Eisenstein
2015 V.O.S.T.
Film néerlandais de Pete
r Greenaway

Avec E.Bäck, L.Alberti

Durée: 1 h 45 mn

En 1931, fraîchement éconduit par Hollywood et sommé de rentrer en URSS, le cinéaste Sergueï Eisenstein se rend à Guanajuato, au Mexique, pour y tourner son nouveau film, Que Viva Mexico ! Chaperonné par son guide Palomino Cañedo, il se brûle au contact d’Éros et de Thanatos. Son génie créatif s’en trouve exacerbé et son intimité fortement troublée. Confronté aux désirs et aux peurs inhérents à l’amour, au sexe et à la mort, Eisenstein vit à Guanajuato dix jours passionnés qui vont bouleverser le reste de sa vie. Il vit dans un temps suspendu, comme en apesanteur. Hollywood, qui l'a triomphalement accueilli, l'a vite rejeté. A Moscou, Staline le considère déjà comme un ennemi du peuple, à éliminer au plus vite. Cette petite ville devient, donc, un havre de paix provisoire : un purgatoire après le paradis perdu et l'enfer prévu.

A l'origine, Que viva Eisenstein ! ne devait pas être un long-métrage de fiction mais un documentaire. Peter Greenaway, grand amateur du cinéaste soviétique, a finalement décidé de privilégier la piste de la fiction mais en gardant quelques ressorts du documentaire puisque le film inclut différents documents de ce dernier comme des photographies, des images d'archives ainsi que des extraits de certains de ses films.

Venu du théâtre, Elmer Bäck est la véritable révélation du film dans le rôle d'Eisenstein. Ce n'est qu'au terme d'un long processus de recherches intensives que Peter Greenaway a réussi à mettre la main sur cet acteur finlandais. Le réalisateur déclare à son sujet : "Il avait trimé des heures durant dans les salles de répétition du théâtre radical non subventionné de Berlin, il connaissait bien toutes les vicissitudes et le dénuement de la vie théâtrale. Son élocution était naturellement prometteuse, mais il m'a ensuite montré un accent russe qui a achevé de me convaincre, même si je ne pouvais pas garantir que cet accent serait considéré comme authentique à Saint-Pétersbourg ou Vladivostock. Après tout, il y existe de multiples accents en Russie, et Einsenstein venait de Riga, en Lettonie, où apparemment il a parlé exclusivement allemand jusqu'à l'âge de cinq ans. Elmer Bäck était vraiment convaincant en Eisenstein."

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26 juillet 2015 7 26 /07 /juillet /2015 18:36
Bobine du lundi 21 septembre, 20 h 15 : Les 1001 nuits: Le désolé

Les 1001 nuits: Le désolé
2015 V.O.S.T.
Film portugais de Miguel Gomes
Avec C.Alfaiate, C
.Chapas
Durée: 2 h 11 mn

"J'avais signé un contrat avec mes producteurs stipulant que je ne pouvais pas dépasser trois heures trente de film. J'avais négocié cette durée parce que le film avait l'ambition de faire un portrait du Portugal pendant une année entière et qu'avec Les Mille et Une Nuits comme matrice, le récit aurait forcément une grande ampleur. Je n'imaginais pas, pour autant, les proportions que ça prendrait. Au milieu du montage,je me suis dit qu'il fallait faire comme Star Wars. La véritable histoire s'écrit dans la trilogie mais chaque film peut être vu indépendamment des autres. Ils ont chacun leur propre style, leur propre climat, leur propre logique. La complexité du regard sur la société portugaise vient des changements de registre. La rupture de ton entre chaque film me semblait une bonne chose.Il faut montrer les trois films séparément sans laisser passer trop de temps, pour qu'on n'oublie pas le précédent." M. Gomes

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26 juillet 2015 7 26 /07 /juillet /2015 18:30
Bobine du  mardi 29 septembre, 20 h 15: Casa Grande

Casa Grande
2015 V.O.S.T.
Film brésilien de Fellipe Barbosa
Avec T.Cavalcan
ti, M.Novaes
Durée: 1 h 54 mn

Enfant de l'élite bourgeoise de Rio de Janeiro, Jean a 17 ans. Tandis que ses parents luttent pour cacher leur banqueroute, il prend peu à peu conscience des contradictions qui rongent sa ville et sa famille.
Barbosa, qui a lui-même grandi dans ces couches aisées de la société, s’est inspiré d’une faillite économique que son père avait également tenté de lui dissimuler, et tourne même dans sa propre maison de famille. A l’intérieur de la maison, cela devient du Feydeau, un va-et-vient de patrons et de serviteurs qui évoque parfois la farce. Et vers l’extérieur, cette cohabitation théâtrale des riches et des pauvres se poursuit. Fellipe Barbosa a reconnu avoir été particulièrement influencé par le travail du metteur en scène Alfonso Cuaron qui a parfaitement su aborder les grands problèmes sociaux de son pays dans son film très personnel Et... ta mère aussi !. Il a également mentionné des cinéastes français comme Maurice Pialat et François Truffaut. Alors que le cinéma brésilien a pour habitude de montrer la misère de son pays, ici, le metteur en scène nous présente un milieu riche, bourgeois et opulent dont il est, lui-même, originaire. Pour écrire son personnage principal, Fellipe Barbosa s'est beaucoup nourri de son expérience d'adolescent, notamment dans son rapport avec le personnel de maison employé par ses parents et grâce auquel il a pu découvrir une réalité sociale du Brésil qu'il était loin d'imaginer. Il explique : "Ses gens étaient mes confidents, et je me sentais libre de leur parler de choses que j’étais incapable d’aborder avec mes parents. Pourtant malgré cette intimité, j’ai réalisé qu’en fait je ne savais rien d’eux et de la façon dont ils vivaient… Jusqu’à ce que j’aille chez eux, dans les favelas. Ma propre ignorance est devenue une inspiration." Même s'il souhaitait raconter une histoire universelle à travers le récit d'un passage à l'âge adulte, Fellipe Barbosa tenait également à filmer la ville de son enfance : "Il y a un grand nombre d’éléments et caractéristiques spécifiques à Rio de Janeiro. Je crois que ce film n’aurait pu se passer ailleurs qu’à Rio, car c’est une ville très révélatrice des fractures sociales, où il y a une proximité unique entre les différentes classes, les différentes origines ethniques, qui entraîne une confusion que l’on ne peut voir qu’au Brésil."

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 10:19
Bobine du 7 juilet 2015, 20 h : Les nuits blanches du facteur

LES NUITS BLANCHES DU FACTEUR
2014 V.O.S.T.
Film russe de A. Kontchalovski
Du
rée : 1 h 41 mn

Une avant-première !
Coupés du monde, les habitants des villages autour du lac Kenozero ont un mode de vie proche de celui de leurs ancêtres. Le facteur Aleksey Tryaptisyn et son bateau sont leur seul lien avec le monde extérieur et la civilisation. Mais quand il se fait voler son moteur et que la femme qu’il aime part pour la ville...
Le réalisateur qui a notamment commencé en travaillant comme scénariste pour Andreï Tarkovski, est un grand amateur du cinéaste français Robert Bresson à qui il emprunte cette particularité de n'avoir employé ici que des acteurs non-professionnels.

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 10:14
Bobine du 20 juillet 2015, 20 h : Contes italiens

CONTES ITALIENS
2014 V.O.S.T.
Film italien de V
itorio et Paolo Taviani
Durée : 1 h 55 mn

Florence, XIVème siècle : la peste fait rage. Dix jeunes gens fuient la ville pour se réfugier dans une villa à la campagne et parler du sentiment le plus élevé qui existe, l'amour, dans toutes ses nuances.
Contes Italiens s'inspire de 5 nouvelles du Décaméron de Boccace. Les deux réalisateurs Vittorio Taviani et Paolo Taviani expliquent en quoi ce texte du XIVe siècle leur semble d'actualité : "Nous avions envie de nous rapprocher des jeunes d’aujourd’hui et du présent difficile qui est le leur. C’est alors qu’un projet abandonné est réapparu, avec force : dans la ville de Florence du XIVe siècle, dévastée_par la peste, dix jeunes, sept femmes et trois hommes, refusent de céder à la noirceur qui les mine de l’intérieur et qui leur ôte toute envie de vivre."

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 10:11
Bobine du 4 août 2015, 20 h : Mustang

Mustang

Lundi 4 août
2014 V.O.S.T.
Film français,allemand, turc de D. G. Ergüven
Durée : 1 h 34 mn

C'est le début de l'été. Dans un village reculé de Turquie, Lale et ses quatre sœurs rentrent de l’école en jouant avec des garçons et déclenchent un scandale aux conséquences inattendues.
La maison familiale se transforme progressivement en prison, les cours de pratiques ménagères remplacent l’école et les mariages commencent à s’arran
ger.
Au dernier Festival de Cannes, le film a remporté le Label Europa Cinéma dans la Quinzaine des Réalisateurs.
Mustang est un récit initiatique d’émancipation. Il est né d’une volonté de raconter ce que signifie être une fille, une femme dans la Turquie contemporaine puisqu’il s’agit d’une société où leur place fait débat.

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