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11 mars 2010 4 11 /03 /mars /2010 12:12

Soirée animée par Cinéphiles en Libournais 

 

FAST FOOD, FAST WOMENwomen.jpg

 Film américain d’Amos Kollek

Avec Anna Thomson, Lonette McKee, Louise Lasser…

Durée 1h 38 min.

 

 

 

Bella va avoir trente-cinq ans. Serveuse dans un restaurant new-yorkais, elle est l’âme du lieu, la confidente ou le bouc émissaire, selon l’humeur des clients. Cote cœur, elle traine depuis des lustres une liaison sans lendemain. Alors, quand sa mère, à des milliers de kilomètres de là, lui propose de rencontrer quelqu’un, Bella tente le coup, sans trop d’illusions. L’homme s’appelle Bruno, il est chauffeur de taxi et écrit des romans que son éditeur refuse de publier. Temps perdu, temps retrouvé, leurs chemins vont se croiser pour un moment, ou plus si affinités.

 

 

Fils de Teddy Kollek, longtemps maire de la ville de Jérusalem, Amos Kollek est diplômé en psychologie et en philosophie de l’Université hébraïque de Jérusalem en 1971. Journaliste et écrivain, Amos Kollek effectue ses premiers pas au cinéma en 1979, en signant l’adaptation de l’un de ses romans, Don’t ask me if I love, mis en scène par Barbara Noble sous le titre Worlds apart.

C’est en 1985 qu’Amos Kollek passe derrière la caméra, avec la comédie dramatique Goodbye, New York, suivie en 1987 par  Forever, Lulu, pour lequel il cumule les fonctions de metteur en scène, scénariste, producteur et même acteur.

Amos Kollek se révèle au public français lors du Festival de Deauville 1997, à l’occasion duquel Sue perdue dans Manhattan, déjà remarqué au Festival de Berlin, gagne le Grand prix du jury.

Les spectateurs y découvrent une atmosphère très sombre, désespérée, et une actrice frêle du nom d’Anna Thomson, qui devient vite l’égérie du cinéaste. A Sue succède Fiona en 1998, à nouveau très glauque avec son héroïne solitaire et malmenée et à nouveau présenté à Deauville.

Changement de registre en 2000 avec Fast food, Fast women, toujours interprété par Anna Thomson. Cette fois, c’est vers la comédie que se tourne le metteur en scène. Une veine comique que Kollek creuse un an plus tard dans Queenie in love, avec cette fois Valérie Geffner en vedette. Toujours une femme seule à la recherche de l’amour et de l’écoute de ses prochains, mais avec le sourire.

En 2002, Amos Kollek retrouve Anna Thomson et une atmosphère nettement plus sombre avec Bridget, présenté par son actrice principale comme le dernier volet d’une trilogie entamée avec Sue perdue dans Manhattan et poursuivie avec Fiona, centrée sur des héroïnes solitaires aux vies difficiles.

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